Le nombre d’usagers des réseaux de transport collectif du pays a augmenté de façon importante au cours de l’année 2010.
Selon les chiffres dévoilés lundi par l’Association canadienne du transport urbain (ACTU), le nombre de déplacements en transport en commun s’est élevé à 1,9 milliard en 2010. Ce sommet sans précédent a été atteint grâce à une croissance de l’achalandage de 4,1% par rapport à 2009, ce qui représente 75 millions de déplacements supplémentaires à travers le Canada.
«Les hausses se sont étendues à l’ensemble du pays, dans les petites comme dans les grandes collectivités, a noté Michael Roschlau, président-directeur général de l’ACTU. De nombreuses petites collectivités canadiennes ont d’ailleurs connu une croissance remarquable, atteignant des moyenne de plus de 5%.»
À Montréal, l’année 2010 s’est aussi soldée par une hausse de l’achalandage de 1,5% à la Société de transport de Montréal (STM), ce qui portait alors le total des déplacements à 388,6 millions.
«C’est appréciable, a souligné Isabelle Tremblay, porte-parole de la STM. Année après année, nous enregistrons des hausses d’achalandage de 1% à 2%, ce qui est beaucoup quand le nombre de déplacements se compte en millions.»
La STM a prévu, dans son budget 2011, que son achalandage augmenterait de 1,8% au terme de l’année en cours, une cible que la Société est confiante d’atteindre.
Bien que positive, la croissance soutenue de l’achalandage dans les transports en commun entraîne aussi des défis de taille pour les gouvernements, les sociétés de transport et la population. L’ACTU estime en effet qu’il faudrait investir 53,5 G$ dans les infrastructures de transport collectif entre 2010 et 2014. Toutefois, seuls 67% de ces investissements pourraient être financés par les programmes existants, selon l’Association.
Du côté de la STM, la mise en œuvre du Plan stratégique 2020 nécessitera des investissements de 11,9 G$. Cette enveloppe permettrait à la Société de réaliser, à terme, 540 millions de déplacements par année et d’électrifier son réseau.
«Ce plan représente un défi important, a concédé Isabelle Tremblay. C’est une bonne nouvelle pour le transport en commun, mais nous avons besoin de financement.»
L’ACTU a d’ailleurs plaidé pour un «financement durable et à long terme» des réseaux de transport collectif au Canada. Une étude menée par l’Association a conclu que le capital investi dans l’infrastructure de transport collectif au Canada permet d’obtenir des profits de plus de 10 G$ par année.
fonte: Métro
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