Morar fora eh bom mas eh uma merda. Morar no Brasil eh uma merda mas eh bom.

"Morar fora é bom mas é uma merda. Morar no Brasil é uma merda mas é bom"
...Sobre nossos passos no processo de imigração para o Québec...

segunda-feira, 13 de fevereiro de 2012

Faire du benevolat




Muito se fala sobre a importancia de fazer um trabalho voluntario no canada. Eh importante para o curriculo...pra adquirir experiencia canadense e talz... Pesquisando em varios blogs e sites diversos na net..encontrei uma central de empregos para trabalho voluntario...com tudo que voce possa querer saber para comecar a trabalhar. Basta dar uma olhada aqui.

Melhor ainda...nesse mesmo site, voce pode encontrar ofertas de trabalho para fazer aa distancia. Aproveitar a demora do processo para comecar a trabalhar tambem.

Entao, temos 16 meses para estudar (detonar na lingua), trabalhar, pesquisar bastante e roer bastante as unhas aguardando um contato do servico de imigracao do canadah.

tudo de bom e vamo que vamo

segunda-feira, 6 de fevereiro de 2012

Eventos interessantes para o mês de fevereiro

Acabou ontem a Fête de Neiges...muito legal...
E esse inverno em Montreal cheio de atrações....vamos aproveitar pra sair e ver coisas acontecendo...queria muito estar por ai pra curtir tanta coisa legal...

Pra quem gosta de casinhas de interior...pra conferir modelos em tamanho real...vai rolar uma exposição desses cottages talz.....do dia 16 ao dia 19 no Olympic Stadium...basta conferir esse site.

Do dia 15 ao dia 26 vai rolar o encontro do cinéma québécois. Nesse link aqui vc se informa mais.

Do dia 16 ao dia 26 tem o festival de la lumière com diversas atividades acontecendo, parece ser muito legal.

Pra quem curte pedalar e quer dar uma olhada no que há de mais moderno no mundo sobre as duas rodas basta dar uma conferida aqui. Dos dias 16 à 19.

De 17 à 19 tem música barroca aqui pra quem gosta muito de contrapontos.

E o melhor ficou para o final do mês, do dia 24 à 26 tem o Le salon de la moto de Montréal.Muita coisa legal no mundo das motos.

Tudo de bom e aproveitem...Grande abraço a todos e vamo que vamo!

segunda-feira, 30 de janeiro de 2012

vários amiguinhos para nossos filhos....uhu!!


Saiu hoje aqui que a quantidade de bebês nascendo está aumentando no Canadá. Que legal, com isso novas políticas serão implementadas no sentido de facilitar as rotinas diárias com as crianças...Feliz com a notícia. Pra quem tá planejando aumentar a família...vamos conosco.

quinta-feira, 12 de janeiro de 2012

1 ano de processo federal

Dia 06.01.12, completamos 1 ano de processo federal...
jah jah estamos partindo.
mais 4 meses e pronto...(segundo o prazo maximo de 16 meses de federal)

vamo que vamo

terça-feira, 10 de janeiro de 2012

Impostos Brasil vs Canada

Video enviado por Pedro Silva para um grupo de emails que faco parte...Muito legal.. mostrando a diferenca entre os dois paises e o porque das diferencas. Com um cearense que mora no canada ha 8 anos.

Video no youtube

Grande abraco! e feliz 2012

quarta-feira, 28 de setembro de 2011

Le tour du monde à pied en 11 ans

KINGSTON - Le tour du monde à pied en 11 ans: parti pour oublier une dépression, revenu rayonnant de bonheur d'avoir réalisé son rêve, un Québécois quinquagénaire est sur le point de boucler un périple totalement inédit.

Grand, maigre, barbe grise de trois jours éclairée d'un large sourire, Jean Béliveau aligne de belles foulées derrière une poussette ornée du drapeau canadien et transportant son sac de couchage et quelques vêtements.

Il traverse Kingston, au bord du lac Ontario, une des dernières étapes avant Ottawa et Montréal, son point de départ où il doit être accueilli en triomphe le 16 octobre.

Il marche vite, essoufflant l'équipe de l'AFP qui le suit pendant 24 heures, mais sait s'arrêter pour grignoter sans se presser, raconter un souvenir ou bavarder avec des inconnus avec qui il établit le contact en un instant.

L'aura qu'il dégage est celle d'une liberté totale: il ne sait pas où il va dormir, ne dépend de personne, n'a que très peu d'argent... Et cela dure depuis onze ans.

À Montréal, il retrouvera sa compagne Luce qui l'a soutenu tout au long de son extraordinaire aventure et créé son site internet, wwwalk.org.

Jean a quitté la cité québécoise le 18 août 2000, le jour de ses 45 ans et après la faillite de sa petite entreprise d'enseignes lumineuses. Grand amateur de jogging, il décide de courir autour du monde pour effacer cet échec.

Luce et ses deux enfants d'une précédente union ne cherchent pas à le retenir. «C'est cool», commente à l'époque son fils Thomas Éric.

Jean Béliveau court jusqu'à Atlanta, dans le sud des États-Unis, puis trouve un rythme plus lent pour ce qui semble être la plus longue marche ininterrompue autour du monde: plus de 75 000 km à travers 64 pays.

Entre-temps, Luce l'encourage à inscrire son projet dans le cadre de la décennie de l'Unesco 2000-2010 pour la non-violence et pour l'avenir des enfants du monde.

En 11 ans, il aura traversé déserts et montagnes. Il tombe amoureux au Mexique - pour neuf jours - porte turban et grande barbe au Soudan, mange des insectes en Afrique, du chien en Corée et du serpent en Chine, est escorté - lui, marcheur pour la paix - par des soldats aux Philippines.

Il ne tombe sérieusement malade qu'une fois et se fait soigner avec succès en Algérie, n'est attaqué que par deux jeunes voleurs ivres en Afrique du Sud, et, arrêté à Addis Abeba sans savoir pourquoi, est relâché le lendemain.

Le plus grand moment de désespoir survient aussi en Ethiopie, où il se sent rejeté, sans contact avec les gens, y compris les enfants, qu'il rencontre sur son chemin. C'est Luce, de loin, qui le convainc de continuer.

«Après la nourriture et le toit, l'homme a besoin du sentiment d'appartenance», commente-t-il aujourd'hui.

En revanche, il est subjugué par la sympathie de l'immense majorité des gens qu'il croise, à commencer par les Américains.

Il a certes dormi sous les ponts, dans des foyers pour sans-abri, voire dans des prisons, mais a souvent été invité à dormir et manger chez des gens séduits par son aventure.

Du coup, parti avec 4000$ et n'ayant jamais eu de commanditaires, c'est approximativement la somme qu'il a dépensée chaque année, grâce à sa compagne, avec qui il communique souvent par Skype.

Aujourd'hui, il n'a pas plus d'argent mais se sent enrichi. «Je suis parti vide, mais je suis revenu avec un bagage intellectuel», dit ce «libre penseur». Il compte écrire un livre, donner des conférences et prôner «l'harmonie entre les gens et l'écoute de l'autre, le refus du rejet de l'autre».

Sur le plan personnel, c'est une histoire d'amour qui se termine bien. «Je suis sa Pénélope et il est mon Ulysse», dit Luce, qui est allée chaque année rejoindre son homme à Noël pour une semaine, indépendamment de la distance à parcourir.